© Bjorn Cocquyt

Au nord du pays, le gouvernement flamand voudrait que l’ensemble du parc immobilier soit aussi économe en énergie que les habitations neuves construites aujourd’hui. Principal argument : réduire les rejets de CO2 pour soulager l’environnement. Bien sûr, des concepts peu énergivores requièrent au départ un investissement plus important, mais il est rentabilisé en interne par la réduction de la facture énergétique, sans parler des primes et subventions ou du précompte immobilier réduit en fonction du niveau E du logement. En outre, les habitations ayant un certificat de performance énergétique favorable gagnent en valeur sur le marché immobilier.

La construction verte ne se limite pas à une consommation parcimonieuse de l’énergie. L’emploi de l’eau, de l’espace et des matériaux a aussi un impact sur l’empreinte écologique. Des logements plus compacts, une exploitation optimale de l’espace, l’emploi intelligent de l’eau (de pluie), le recours aux matériaux naturels ne sont que quelques-unes des nombreuses possibilités de rendre le processus de construction plus respectueux de l’environnement et plus durable. Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que ces choix ont aussi une influence sur la santé. Loger ou travailler dans un immeuble vieillot, mal isolé ou ventilé, favorise les maladies.

Avez-vous déjà entendu parler de la notion de Sick Building Syndrome ? Elle fait référence aux problèmes de santé provoqués par des vices ou défauts qui affectent certains bâtiments.
On pense surtout à :

• Mauvaise gestion du climat intérieur
• Ventilation insuffisante
• Exposition aux substances chimiques
• Nuisances sonores
• Mauvais éclairage

Tous ces problèmes donnent lieu à un climat intérieur malsain qui peut provoquer stress et douleurs physiques.Si vous envisagez de faire bâtir, agrandir ou transformer une habitation, pensez aux mesures favorisant l’environnement, la facture énergétique et le confort, mais aussi la santé.

En choisissant les matériaux de construction et de finition, demandez-vous s’ils libèrent des substances nocives ou non. De plus en plus de produits portent des labels qui attestent du respect de certains critères, notamment la consommation d’énergie pendant la fabrication et la composition des matériaux. N’hésitez pas à demander conseil à votre fournisseur. Pour votre propre sécurité durant les travaux, portez des moyens de protection adaptés, par exemple un masque antipoussières. La page www.vlaanderen.be comporte des renseignements plus détaillés sur la construction saine et les meilleurs matériaux pour le bâtiment.

Un bon système de ventilation évacue l’air humide et vicié et insuffle de l’air frais. Cela évite l’accumulation de CO2, d’humidité et de substances nocives. Il existe plusieurs systèmes de ventilation ayant chacun leurs caractéristiques :

• Système A : arrivée et évacuation naturelles de l’air
• Système B : arrivée mécanique de l’air, évacuation naturelle
• Système C : arrivée naturelle de l’air, évacuation mécanique
• Système D : arrivée et évacuation mécaniques de l’air

Demandez conseil à des spécialistes pour déterminer quel système convient le mieux à vos attentes et à votre logement. Consultez aussi le site Internet des autorités www energiesparen.be, qui détaille les principes, avantages et inconvénients de chaque système.

Un air trop sec ou trop humide peut être source de problèmes de santé. Un air trop sec affecte les voies respiratoires et les muqueuses. Un air trop humide favorise la prolifération de moisissures, champignons, virus et bactéries qui, à leur tour, provoquent des maladies. Un taux d’humidité trop élevé se remarque à la peinture qui s’écaille, au bois qui pourrit et aux taches d’humidité.

En hiver, l’humidité relative de l’air devrait de préférence se situer entre 30 et 55 % et en été entre 30 et 80 %. Un hygromètre numérique vous servira d’indicateur. Vous voulez éviter ou résoudre les problèmes ? Faites examiner les causes et prenez des mesures ayant un impact sur le bâtiment, mais également sur votre comportement. Parfois, de petits gestes changent tout, par exemple suspendre une serviette humide sur le chauffage lorsque l’air est trop sec.

La température ambiante a évidemment des effets sur le confort et le bien-être, mais est étroitement liée à l’humidité de l’air. Pour la plupart des gens, une température comprise entre 20 et 22 °C est idéale dans les pièces de séjour ; dans les chambres à coucher, elle avoisine de préférence les 18 °C. Une isolation performante de la maison, contre le froid et l’ensoleillement, contribue à garder une température ambiante agréable.

L’acoustique et l’éclairage sont deux autres facteurs déterminant le confort de l’habitation. Le bruit a une grande influence sur la santé et la qualité de vie. Si vous faites bâtir, optez pour des matériaux qui amortissent les bruits et en limitent la propagation, par exemple par le biais d’une isolation acoustique. Mais vous pouvez également décorer la pièce de tentures, rideaux, moquettes et autres matériaux doux qui limitent la résonance et la réverbération des bruits.

Même un éclairage inadapté peut s’avérer néfaste, entre autres en perturbant le rythme de sommeil et d’éveil ou en agissant sur l’humeur. En principe recommandées pour l’environnement, les ampoules économiques n’auraient pas que du bon : elles contiendraient des substances nocives et provoqueraient des rayonnements électromagnétiques.

Nos spécialistes agréés en vérandas sont les partenaires tout indiqués pour une construction ou une rénovation qui respecte l’environnement et le développement durable.