© Eduard Coddé
L’intervention d’un architecte est-elle ou non obligatoire ? La question n’est pas toujours facile à trancher. Les membres de la ‘Fédération Nationale des Constructeurs de Vérandas’
(www.NFVC-FNCV.be) connaissent parfaitement la législation et fourniront à leurs clients toutes les informations nécessaires. Néanmoins, même quand elle n’est pas obligatoire, l’intervention d’un architecte peut s’avérer fort utile.
En Wallonie, une nouvelle législation en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme est entrée en vigueur le 1er juin 2017 : le Code de Développement Territorial ou ‘CoDT’. Si, dans la plupart des cas, un permis d’urbanisme est nécessaire, toute une série d’actes et travaux sont dispensés de permis, du concours d’un architecte ou de l’avis du fonctionnaire délégué : c’est ce qu’on appelle les ‘petits permis’. Ils sont détaillés dans le Code de Développement Territorial. Par exemple, la construction d’un abri de jardin jusqu’à 20 m2 ne nécessite aucun permis.
Si, en théorie, tout semble simple, ce l’est moins dans la pratique. On trouvera une information détaillée sur le site de l’Ordre des Architectes Francophone et germanophone. L’un des critères les plus importants pour faire appel à un architecte est le risque que les travaux nuisent à la stabilité du bâtiment. Dans l’optique actuelle – celle de vérandas comme de véritables pièces de vie – il est souvent nécessaire de démolir la façade arrière et/ou latérale pour permettre une intégration ‘sans joints’ à la maison. Cela implique une rénovation radicale qui peut constituer un risque pour la stabilité du bâtiment existant. Afin de prévenir ce risque, l’intervention d’un architecte s’impose.
Les prescriptions urbanistiques variant d’une commune à l’autre, il est indispensable de s’informer préalablement auprès de l’administration communale de son domicile.