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LA VISION CRÉATIVE DE L’ARCHITECTE SUR VOTRE PROJET DE VÉRANDA

Met een heel ruime oppervlakte van maar liefst 10,2 x 4,43 m kreeg deze woning in Brugge er een kwalitatieve leefruimte bij, waar het hele gezin graag bijeenkomt om gezellig te praten, te ontspannen, te eten… Je zou gerust kunnen stellen dat deze veranda de levenskwaliteit van het gezin naar een hoger niveau tilt.

© Eduard Coddé

L’intervention d’un architecte est-elle ou non obligatoire ? La question n’est pas toujours facile à trancher. Les membres de la ‘Fédération Nationale des Constructeurs de Vérandas’
(www.NFVC-FNCV.be) connaissent parfaitement la législation et fourniront à leurs clients toutes les informations nécessaires. Néanmoins, même quand elle n’est pas obligatoire, l’intervention d’un architecte peut s’avérer fort utile.

En Wallonie, une nouvelle législation en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme est entrée en vigueur le 1er juin 2017 : le Code de Développement Territorial ou ‘CoDT’. Si, dans la plupart des cas, un permis d’urbanisme est nécessaire, toute une série d’actes et travaux sont dispensés de permis, du concours d’un architecte ou de l’avis du fonctionnaire délégué : c’est ce qu’on appelle les ‘petits permis’. Ils sont détaillés dans le Code de Développement Territorial. Par exemple, la construction d’un abri de jardin jusqu’à 20 m2 ne nécessite aucun permis.

Si, en théorie, tout semble simple, ce l’est moins dans la pratique. On trouvera une information détaillée sur le site de l’Ordre des Architectes Francophone et germanophone. L’un des critères les plus importants pour faire appel à un architecte est le risque que les travaux nuisent à la stabilité du bâtiment. Dans l’optique actuelle – celle de vérandas comme de véritables pièces de vie – il est souvent nécessaire de démolir la façade arrière et/ou latérale pour permettre une intégration ‘sans joints’ à la maison. Cela implique une rénovation radicale qui peut constituer un risque pour la stabilité du bâtiment existant. Afin de prévenir ce risque, l’intervention d’un architecte s’impose.

Les prescriptions urbanistiques variant d’une commune à l’autre, il est indispensable de s’informer préalablement auprès de l’administration communale de son domicile.

UNE VISION

L’ajout d’une véranda est, presque toujours, guidé par le désir d’augmenter la surface habitable et de bénéficier de plus de lumière à l’intérieur de la maison. Partant d’une situation donnée, l’architecte est formé à développer une vision harmonieuse de ce que sera le résultat des souhaits de son client. Il se penche tout à la fois sur les aspects esthétiques et sur les impératifs d’une nouvelle construction, de sorte à imaginer un projet qui tienne compte de la stabilité du bâtiment existant et de l’intégration de la véranda et de la maison dans un ensemble cohérent. Avec son regard d’expert, il étudie tous les aspects de la rénovation/expansion. Ce n’est qu’après cette étude que l’on peut espérer que la véranda dont on rêve constitue une réelle valeur ajoutée pour sa maison.

UN BON DÉBUT

Aujourd’hui, la construction d’une véranda s’apparente fort à la construction d’une maison ce qui, de facto, renforce l’idée du recours à un architecte. Donnée cruciale, la stabilité de la construction dépend des fondations. La détermination du type de fondation dépend de plusieurs facteurs mais, en tout état cause, il ne s’agit pas d’une simple dalle. Même pour une construction ne dépassant pas 40 m2, il peut être nécessaire de prévoir des dispositifs de stabilité supplémentaires. Etant donné que les vérandas sont souvent destinées à donner une plus-value à des maisons relativement anciennes, il y a lieu d’examiner de près d’éventuels problèmes de stabilité de la maison elle-même.

L’ATTENTION PORTÉE AU CLIMAT INTÉRIEUR

Lorsque l’on décide de construire une véranda, on escompte bien pouvoir profiter pleinement de cette espace de vie supplémentaire en toutes saisons. C’est pourquoi la réglementation relative au climat intérieur s’applique également aux vérandas. Depuis le 1er janvier 2018, le niveau S ou ‘niveau de l’enveloppe’ doit être respecté. Le niveau S est une valeur qui exprime les qualités énergétiques de l’enveloppe ou du manteau d’une structure.

Le niveau S nécessite, entre autres, de porter une attention particulière à la ventilation et à la protection solaire. Le calcul du niveau S fait partie du logiciel PEB. Plus la valeur du niveau S est faible, moins il faut d’énergie pour maintenir, en permanence, une température intérieure agréable. A l’entrée en vigueur du nouveau règlement, l’exigence minimale a été fixée à S31. Elle sera abaissée à S28 au 1er janvier 2021.

Pour plus d'informations, consultez les sites suivants :

Voir le Code du Développement Territorial (CoDT) pour l’ensemble des règles urbanistiques applicables à vos projets

Consultez toutes les informations planologiques de votre bien sur le site cartographique de la Wallonie

L’Ordre des Architectes Francophone et germanophone